« Je pars en Guyane, sur le chemin du deuil et de la rédemption. Au cours de mon voyage, j’adresserai une lettre à Yann, mon ami d’enfance, incarcéré pour un crime qu’il a commis le 14 septembre 1997. Je veux briser les silences dans lesquels le parloir nous a enfermés. Au coeur de notre amitié, si puissante, il y a un acte irrémédiable et inadmissible. Je ne peux pas l’effacer. »