« L’époque le voulait, l’époque le hurlait, et j’étais tout à fait d’accord, c’était sexe, drogue et rock and roll, plus fric, plus sexe, enfin bon, plus, plus!
Ma drogue de choix c’était plus! Encore ! Et de l’émotion facile, de l’émotion forte, de l’émotion de foire ! » raconte Marc.
Le temps de la dope se conjugue exclusivement au présent. C’est celui du flash.
Le temps du « clean time » se décline chronologiquement ; en jours, en mois, puis en années.
Le cœur du film est le rapport qu’entretient Marc avec la temporalité. Chaque jour clean passé est comme une victoire, car il s’agit bien ici d’un combat contre le temps, et l’issue en est toujours incertaine.
Clean Time est autant l’histoire d’une libération que celle d’une reconstruction.
Durant 2 ans, j’ai accompagné la métamorphose de Marc. Clean Time est un film d’espoir.
Didier Nion
© .Mille et Une. Films / Didier Nion